Wednesday, March 28, 2007

Poétique et critique

Tiens, j'avais oublié ça.
AB rappelait dans son compte rendu sur le volume L'Analyse du discours dans les études littéraires (Ruth Amossy & Dominique Maingueneau, PUR, 2003), que : "une théorie du langage comme une philosophie n'a lieu d'être qu'à travers ce que Wittgenstein appelait une 'critique du langage' (Tractatus logico-philosophicus, 4.0031)."
Barthes, dans Critique et vérité (1966 - relu en anglais pour les besoins d'un séminaire ici - traduction de Katrine Pilcher Keuneman, London, Athlone 1987), en s'appuyant sur Mallarmé : "A writer is someone for whom language constitutes a problem" (64), et :

Since it is abstracted from any situation, the work by that very fact offers itself for exploration: it becomes, to the person who writes or reads it, a question which is put to language, the foundations of which are being reached. The work thus makes itself the repository of a vast unceasing investigation into words. It is always claimed that the symbol is only a property of imagination. The symbol also has a critical function, and the object of its criticism is language itself. To the Critiques of Reason which philosophy has given us we can add today a Critique of Language which is literature itself." (72)
Ce qui n'enlève pas les problèmes de Critique et vérité, et des propositions pour une "science de la littérature". Penser le littéraire par l'écrit, et par le linguistique contre le philologique. [pour la linguisticité du texte, de Man récupèrera au contraire la tradition du philologique]. On n'a toujours pas une poétique, de la littérature ou des oeuvres. Pas de poétique structuraliste (voir Culler).

Barthes désigne aussi le moment, structuraliste, de la "crise du commentaire" comme passage à "la problématique du langage". C'est dans la Leçon?

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