Tuesday, October 31, 2006

Politique des "Englishes"

Des influences des pressions sur l'anglais forment des reliefs des symptômes possibles à cartographier. L'inventivité, busy-ness !, de ces forces.
Une page de revue Internet dans Télérama indique des lieux et des plans à connaître, pour rentrer dans l'épaisseur historique des phénomènes:
  • simple English ("cette écriture light", écrit Thomas Bécard, Télérama 2962, 18 octobre 2006) - "pour les personnes "fatiguées, qui ne maîtrisent pas les sujets, ou qui font plusieurs choses en même temps". "From Wikipedia, a free encyclopedia written in simple English for easy reading" (lien vers l'article "Simple English"). Wikipédia elle-même un acteur. Où on retrouve la question sociale de la polyvalence et du travail que pointe ELB.
  • simplified English (pour l'aéronautique)
  • plain English (depuis l'administration américaine)
  • globish (qui le dit?)
  • Voice of America English (pratiqué par la radio du même nom donc)
  • Basic English : l'une des bêtes noires de FR Leavis dans sa critique culturelle centrée sur l'analyse de l'anglais comme force vitale pour sa nation. Charles K. Ogden, à visée universaliste, avec 850 mots. On simplifie le langage en comptant les mots.
  • il y a aussi E Prime - produit de la sémantique générale de D. David Bourland (1965).

Et la novlangue d'Orwell (1984) : en 1949 : "la novlangue a été construite non pas pour étendre mais pour diminuer l'étendue de la pensée. La réduction au minimum du choix des mots a aidé indirectement à l'accomplissement de cette fin."

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