Poétique du présent politique : "the creative class"
A regarder, ce que dit un Richard Florida sur The Rise of the Creative Class (2002 - puis The Flight of the Creative Class. The New Global Competition for Talent, mondialisée, 2007). Avec aussi The Cultural Creatives, Paul H. Ray et S.R. Anderson, 2000.
Avant de lire, il me semble que la situation qui s'ouvre ici débouche sur, de nouveau, une proposition sur le "nouveau capitalisme" (termes, déjà vieillots, de R. Sennett) : un shift à percevoir de la production à la création. Une façon, peut-être, all guess-work here, de continuer à réfléchir aux mutations du travail, dans un contexte qui se propose aussi un cadre d'explication par la "société post-industrielle".
I'm guessing, essaying : une dématérialisation du travail, à percevoir également dans la subtilisation (dans tous les sens...) des produits du commerce en valeurs financières (financiarisation du marché, volatilité des marchés) et symboliques - l'économie politique dématérialisée en monnaie courante culturelle (le multiculturel est tout étonné des gains qu'il en reçoit, dans cette alliance trouble de la mondialisation avec le postcolonial). Le politique passé au plan du culturel. J'ai l'intuition qu'il s'agit encore de la même chose dans la nouvelle économie (politique) de l'information et des savoirs.
Le travail de la poétique m'apparaît de plus en plus nettement comme cette actualité du savoir-pouvoir à tenir. La poétique sait quelque chose du savoir, critique. Sait quelque chose de radical (Saussure) de la ligne d'articulation entre savoir et pouvoir, et de la modernité. De l'interface de la culture avec le politique. Chaque fois elle est capable - mais au poéticien d'en construire la capacité ; c'est là l'invention, et la passion politique du poème - de décoller, d'insérer sa lame critique dans les processus du naturel. Dans les factualités "contemporaines" - et les revendications des "modernisations" - du présent.
Travail de la poétique : critique de l'actualité du savoir-pouvoir. Chronique.
Avant de lire, il me semble que la situation qui s'ouvre ici débouche sur, de nouveau, une proposition sur le "nouveau capitalisme" (termes, déjà vieillots, de R. Sennett) : un shift à percevoir de la production à la création. Une façon, peut-être, all guess-work here, de continuer à réfléchir aux mutations du travail, dans un contexte qui se propose aussi un cadre d'explication par la "société post-industrielle".
I'm guessing, essaying : une dématérialisation du travail, à percevoir également dans la subtilisation (dans tous les sens...) des produits du commerce en valeurs financières (financiarisation du marché, volatilité des marchés) et symboliques - l'économie politique dématérialisée en monnaie courante culturelle (le multiculturel est tout étonné des gains qu'il en reçoit, dans cette alliance trouble de la mondialisation avec le postcolonial). Le politique passé au plan du culturel. J'ai l'intuition qu'il s'agit encore de la même chose dans la nouvelle économie (politique) de l'information et des savoirs.
Le travail de la poétique m'apparaît de plus en plus nettement comme cette actualité du savoir-pouvoir à tenir. La poétique sait quelque chose du savoir, critique. Sait quelque chose de radical (Saussure) de la ligne d'articulation entre savoir et pouvoir, et de la modernité. De l'interface de la culture avec le politique. Chaque fois elle est capable - mais au poéticien d'en construire la capacité ; c'est là l'invention, et la passion politique du poème - de décoller, d'insérer sa lame critique dans les processus du naturel. Dans les factualités "contemporaines" - et les revendications des "modernisations" - du présent.
Travail de la poétique : critique de l'actualité du savoir-pouvoir. Chronique.
Labels: actualité, art, classe, culture, modernité, politique, savoir-pouvoir, travail
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